Je me prépare pour faire un saut à la plage. Je n'ai qu'à traverser la route. Je me renseigne pour savoir où sont les transats matelas du Susaday (pour les clients). J'en trouve un, sous un énorme parasol. Vu le ciel gris et le peu de soleil, je fais tous mes efforts pour traîner le matelas hors du parasol.
Oui il est un peu tard vers 14h 30, 15h 00 pour la plage. Il y a beaucoup de jeunes Kmers, Certains sont encore en train de manger sur de longues tables, et ils s'assoient dans des chaises longues. D'autres, et nombreux, se baignent dans la mer, tout habillés bien sûr, comme cela se pratique au Cambodge.
Je me lance dans une baignade. L'eau est sombre. Il n y a pas de profondeur. Des jetskis traversent la mer, par derrière. J'essaye de nager, un peu, avec très peu d'eau.
Pas une baignade super. L'eau n'est pas froide mais elle est d'une sombre couleur. Je reviens sur mon matelas. Je ne reste pas très longtemps. Je rentre. Il fait un petit peu frisquet sur la plage, eh oui, étonnant !
Lundi 6 Janvier 2014
La plage, bon, ici ce n'est pas le meilleur endroit du monde... J'y suis allée vers 11h 30, et j'ai pu à cette heure trouver un double matelas parasol, à la plage du Susaday.
La mer était en train de monter, et il y avait pas mal de vagues. Bon, je me suis quand même baignée à trois reprises, entrecoupées de bains de soleil. Je commence à avoir une bonne couleur de bronzage, en ayant jusqu'à présent échappé aux coups de soleil.
A midi, j'avais un peu faim, mais juste un peu, et justement il y a des jeunes filles qui vendent sur la plage. Elles sont habillées de la tête aux pieds, mais couvertes ! Avec le soleil, qui est je peux le vous dire, cuisant. Elles parcourent la plage en vendant des fruits. Je ne savais pas qu'elles allaient me les préparer, aussi. Quand j'ai vu ça, j'ai pris un ananas. La jeune fille me l'a découpé avec une dextérité ! On choisit un petit sac à 1 $, ou un grand sac à 2 $, et on choisit les fruits qu'on veut y mettre dedans.
En début d'après midi, la mer, m'a semblé commencer à descendre. Alors là, on va vite vers une mer... sans profondeur... voilà les raisons pour lesquelles, je n'aime pas cette mer cambodgienne.
Ce qui m'a fait partir, c'est quand deux femmes khmères sont arrivées avec leurs ustensiles portés aux deux bouts d'une grande branche de bois, et se sont installées sous mon nez, en bord de l'eau. Elles ont tout posé, et ce sont mises à cuire des brochettes sur des petits braseros. Alors je ne vous dis pas l'odeur de viande !!! Je ne supporte pas l'odeur de viande !!! J'ai pris mes affaires et je suis partie de mon matelas parasol.
Mardi 7 Janvier 2014
Je suis restée à la guesthouse sur la tablette, puis je suis partie à la plage. D'abord celle d'en face, là où il y a les matelas du Susaday, que je peux utiliser.
C'était INFERNAL.
Je ne vous ai pas raconté que devant la plage, il y a les scooters de mer, qui stationnent, et aussi les ULM qui stationnent. Ce qui veut dire aussi qui démarrent, et qui accostent à la fin de leur tour, sur la plage.
Quand je pense que j'ai rencontré un Italien dans le bus de Thaïlande à Sihanoukville qui était allé en Thaïlande pour acheter plusieurs quads, car il veut créer une activité de quads sur les plages de Sihanoukville ! Quelle pollution... Déjà que les plages sont dégueulasses de papiers, de cartons de pique nique, de bouteilles, de cans...
Je n'aime pas le Cambodge. C'est sale. Je n'en peux plus de cette saleté, oui, déjà au bout de quelques jours seulement. Cela fait la troisième fois que je suis au Cambodge et pour la énième fois, je n'ai pas envie d'y rester. La fois d'avant je ne suis restée qu'à Phnom Penh, 8 jours là encore en attente d'un visa thai. Et j'en ai eu marre de Phnom Penh.
En plus, maintenant il y a des Russes partout à Sihanoukville. Ils envahissent le Cambodge comme ils ont envahi la Thaïlande !
Il y a moins de gosses et de mendiants qui, autrefois, il y a quelques années, nous harcelaient pour vendre. Il y en a encore, des handicapés sans jambes, qui le soir, mendient sur la route pavée qui passe au milieu des restaurants de la plage. Dans la journée, il y a des jeunes filles qui vendent des fruits, des "masseuses", mais qui ne vous ennuyent pas trop.
En plus ce matin, sur la plage, il y avait un énorme moteur qui faisait un de ces bruits. Je crois qu'il devait servir à gonfler les énormes pneus que les Khmers adorent louer pour s'amuser dans l'eau (la plupart ne savent pas nager). Alors tout ce bruit, malgré le confortable matelas parasol... je n'ai pas tenu.
Mercredi 8 Janvier 201
Je suis quand même allée à la plage. Enfin, je n'avais aucun courage, et je me suis affalée sur l'un des gros matelas de la Susaday beach...
Au Brésil, on regarde les filles d'Ipanema passer sur la plage. Ici je regarde les vieux passer sur la plage d'Ocheuteal. Alors il y a les gros bids avec des petites jambes, il y a les encore minces, mais sans cheveux, il y a ceux qui portent encore le caleçon genre kangourou de grand papa, bien collant. Enfin le tableau n'est pas reluisant.
Ma copine Cath les appelle les "fin de race", je trouve cette expression très juste. Je n'ai jamais vu autant de mecs dans un lieu au cours de mes voyages en Asie, des vieux "fin de race" comme ça, bien sûr, pas de beaux jeunots...
J'attends mon visa, et je m'en vais !
Sur la plage, il y avait les deux ULM qui n'arrêtaient pas de partir et d'atterrir, juste à côté. Il semblerait que c'est leur "parking"... et en plus les gens faisaient une file d'attente pour faire un tour en ULM.
Cela fait vraiment, vraiment beaucoup de bruit. La plage avec ça est invivable. Il y avait aussi d'ancré devant, un hors-bord.
Et je ne vous dis pas l'opacité de l'eau... J'y suis entrée tout de même une fois, j'avais trop chaud. Mais rapidos. D'autant plus qu'il y avait à peine de l'eau jusqu'aux chevilles.
En plus, quand le hors-bord a commencé à faire des essais de mise en route de moteur, ça s'est mis à puer !!!!
Je n'ai pas tenu le coup, je suis rentrée. Il devait être dans les 3 hres et quelques.