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(วัดอรุณ)
0n s'y rend en traversant la Chao Phraya en bateau à partir de la jetée Tha Tien.
Il y avait autrefois durant la période d'Ayutthaya (1351-1767) à cet endroit deux autres temples, le Wat Makok et le Wat Chaeng.
Le roi Taksin le Grand venait de fuir sa capitale, Ayutthaya, conquise et saccagée par les Birmans, et en 1768,
lors d'une promenade matinale près des ruines du Wat Chaeng, le roi décida de la construction d'un nouveau temple. Il transformera le petit temple qui se trouvait à cet endroit, en chapelle royale.
Rama Ier y installa entre 1778 et 1784 le Bouddha d'Emeraude saisi à Vientiane.
Le temple a été presque entièement reconstruit à partir de 1792 par ses successeurs, Rama II et Rama III (1824–1851), qui feront construire le prang central de 80 m de hauteur et de 234 m de circonférence.
Rama IV fait recouvrir les bâtiments de fragments de carreaux de porcelaine chinoise offerte par les habitants de la ville qui abandonneront ainsi l'essentiel de leur vaisselle.
Le roi Rama IX donne finalement à ce temple le nom de Wat Arun.
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Le wat comprend quatre petits prangs à chaque angle, qui abritent des statues de Nayu
(la divinité du vent) à cheval.
Les points cardinaux sont matérialisés par des mondops.
Le très fort taux d'inclinaison des escaliers du prang central atteste de la difficulté d'atteindre les niveaux supérieurs de l'existence.
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Les niveaux construits au-dessus de la terrasse supérieure, qui forment la pointe du prang, symbolisent, de bas en haut, le Traiphum, le paradis Tavatimsa et le Devaphum surmonté de la foudre (vajra), l'arme d'Indra. Le Traiphum évoque les 31 mondes de la réincarnation, le paradis Tavatimsa, la sphère des trente-trois dieux, et le Devaphum, le sommet du mont Meru.