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Vendredi 22 Février 2019
Je vous rappelle que Praia c’est la capitale du Cap-Vert et la plus grande ville du Cap-Vert.
Je n’ai pas dormi beaucoup. Il était 4 hres heure française... du matin, quand... je suis quand même arrivée à me mettre au lit... avec un somnifère sinon je n’aurais jamais dormi, car une fois mon heure habituelle d’endormissement passée...
J’ai ouvert les yeux à 7 hres ce matin. Alors pour dire que je ne suis pas en grande forme.
On a d'abord marché en direction du marché de Sucupira. On n'en est pas très loin, à 500 m. C'est le grand marché populaire de Praia. C'est dans ce quartier qu'on est censé pouvoir résoudre tout.
On a changé 50€ à l'aéroport. On sait qu'on peut payer notre hôtel en euros ou en carte de crédit. Mais il nous faut de l'argent ! Yann choisit le retrait dans une machine dans une banque. Moi j'attendrai le soir pour le faire n'ayant pas trouvé mieux. Je n'ai pas trouvé de bureau de change. Les taxes pour un retrait machine sont considérables. Les taxes françaises selon "votre" banque + la taxe de la banque capverdienne (200 escudos, 2€).
On ne peut pas retirer plus de 20 000 escudos à chaque retrait (environ 180 €, ce n'est pas beaucoup).
Le taux normal est à 110 CVE pour 1 €.
Sur 20 000 escudos demandés, ma banque française m'a débité 183,20 € soit 1€ à 109 € + 3,55 € de taxe de ma banque française, soit 186,75 €. Soit 1€ à 1,06 CVE au lieu de 110 CVE sans les taxes...
On a cherché une boutique Unitel T+
On trouvait bien des sigles affichés de cet opérateur car dans bon nombre d'échoppes on peut re-créditer sa carte, mais moi je voulais acheter "la" carte, et que l'on me la mette dans mon téléphone.
On a fini par trouver une agence Unitel.
Le choix de cet opérateur qui selon mon guide me paraissait le plus utilisé n'a pas été le meilleur choix. Au Cap-Vert il y a deux opérateurs mobiles Unitel et CV Movel, et cela se passe comme cela se passait autrefois chez nous : vous avez un large crédit si vous téléphonez au sein du même opérateur, mais si vous téléphonez vers un mobile d'un autre opérateur, cela coûte beaucoup plus cher. Et au Cap-Vert si vous téléphonez de votre mobile vers un n° fixe, cela coûte encore bien plus cher. Mais cela, je ne l'ai su que bien bien plus tard au cours de mon voyage.
Le hic c'est que mon n° local capverdien il servait surtout à téléphoner aux hôtels et pourquoi la majorité des hôtels avaient-ils des n°s chez CV Movel !!! Alors on a dépensé beaucoup en téléphone, il a fallu recharger sans cesse. Il nous servait aussi pour appeler la compagnie Binter et vérifier à chaque fois l'horaire de nos vols, mais j'ai su par la suite que le n° Binter était un n° gratuit, et ne nous a donc rien débité.
On a décidé de partir dès demain de Praia pour faire le tour de l'île, et dormir samedi + dimanche à Tarrafal, au nord. On a trouvé que rien n'était mieux que de louer une voiture. Le prix n'est pas excessif selon nos informations, et divisé par deux c'est très acceptable.
On a demandé dans la boutique Unitel s'ils connaissaient un loueur de voiture. Oui, la fille téléphone, le mec arrive. Il nous emmène dans sa boutique, qui à première vue n'est pas une boutique de location de voitures.
Il nous sort une documentation, et nous propose une petite voiture pour 45 € par jour qu'on fait baisser à 40 €. Très bon tarif, mais les assurances ne nous semblent pas très fiables.
On a ensuite essayé de contacter par téléphone Alucar, agence publicitée dans le Guide Petit Futé avec des encarts photos... et qui de ce fait nous donnait plus de confiance. Mais les n°s de téléphones indiqués tombaient sur un répondeur ou sur un n° inexistant. (ce qui fut souvent le cas pour des n°s indiqués dans le Petit Futé (2018/2019 !).
Nous finissons par demander à notre hôtel. Oui, ils peuvent nous louer une voiture, à 55 € par jour, et nous prennent pas de caution. On fait baisser à 50 €, et on la réserve pour deux jours, prise et remise à l'hôtel.
Le "Mercado de Sucupira" est le plus grand marché de la ville. Il est situé juste au pied du Platô, dans le quartier de Sucupira, adjacent aux quartiers de Bairo et de Fazenda (où on loge). C'est un énorme marché aux rues latérales labyrinthiques, où l'on vend de tout. On peut y acheter des vêtements, des tissus africains, des appareils ménagers, en passant par la musique, l'artisanat traditionnel, ou y manger les plats nationaux typiques.
Bof ! Un peu déçue. C'est plutôt marché aux puces.
("Plateau" en français)
C'est le Centre Historique. Il est petit, il est situé sur un plateau (à 37 m de hauteur...) au dessus du port de Praia.
Il abrite quelques bâtiments de l'époque coloniale, et des bâtiments administratifs.
Le Platô regroupe les bureaux et les banques, de nombreux cafés, ainsi qu’un large éventail de boutiques. C'est le quartier touristique.
Les rues du Plateau sont en damier. La place principale est la Praça Alexandre Albuquerque, alignée avec la mairie et la cathédrale, l'église de Nossa Senhora da Graça. Les rues principales sont Avenida Andrade Corvo, Rua Serpa Pinto et Avenida Amílcar Cabral. On y trouve le marché municipal, le Palais de Justice, la Poste, le Palais présidentiel, le Musée Ethnográfico. Le Parlement, lui, est situé dans le quartier d'Achada de Santo António, et l'ancienne forteresse de Bateira, d'où l'on a une vue splendide sur l'océan.
Le Platô est surtout actif pendant la journée en semaine, on dit que le soir et le dimanche, le quartier est désert et qu'il vaut mieux ne pas y aller).
Vue sur les taxis collectifs, qu'on appelle les "Hiace" (parce que ce sont des Toyota HiAce)
qui se garent le long du marché de Sucupira.
On est allé au Café Sofia. |
31 rua Serpa Pinto |
Yann a a bu une caipirinha et a mangé une pizza.
Moi je n'avais pas faim. J'ai juste pris un cafezinho, excellent.
Le marché municipal de Praia est un marché couvert situé sur le Platô, Avenida Amilcar Cabral.
Ce n'est pas le Sucupira, c'est un autre marché, un peu comme une halle.
On y trouve toutes sortes de produits alimentaires: poissons, viandes, fruits, légumes, épices, et féculents.
Ce marché date de 1924. Récemment, il a été modernisé, il a reçu un second étage et a été équipé de connexion Wifi, raison pour laquelle il est parfois appelé le "nouveau marché". Les travaux ont duré de septembre 2015 à juillet 2016. Il accueille 450 étals.
C'est la place principale du Platô, la plus grande place de Praia, mais... de dimension modeste. Elle est bordée de belles maisons colorées, d’une grande église, la Igreja Matriz, et du palais de justice. En son milieu, un kiosque à musique accueille régulièrement des fanfares et des petites formations philharmoniques.
L'ancien hôtel de ville a été construit dans les années 1920.
L'église Nossa Senhora da Graça a été a été construite entre 1894 et 1902 dans un style néoclassique. Elle est le siège du diocèse catholique romain de Santiago de Cabo Verde, créé en 1533. Elle est parfois désignée comme "la cathédrale de Praia", mais son statut actuel est celui de "pro-cathédrale".
Sa façade principale et son entrée sont sur la Praça Alexandre Albuquerque,l mais e clocher est à l'arrière de l'église.
Le Monument de Diogo Gomes surplombe la plage de Gamboa. Il représente Diogo Gomes, le navigateur portugais au service du célèbre Henri le Navigateur qui a découvert l'île de Santiago en 1460.
Selon l'historiographie officielle du Portugal, la découverte du Cap-Vert est attribuée au navigateur génois António Noli, mais Diogo Gomes, lieutenant de Noli, a déclaré avoir été le premier à accoster et avoir nommé l'île de Santiago.
Diogo Gomes (également connu sous le nom de Diogo Gomes de Sintra), né vers 1420 et mort après 1502, faisait partie de l'entourage d'Henri le Navigateur, et à ce titre pa articipé aux découvertes portugaises du 15 ème siècle.
On lui impute la découverte des Îles Selvagens en 1438.
En 1445, il fait partie de l'expédition militaire de Gil Eanes et de Lançarote de Lagos sur l'île de Tidra au large de la Mauritanie.
En 1456, on le retrouve à l'estuaire du Rio Geba, dans l'actuelle Guinée-Bissau. Il remonte ensuite le fleuve Gambie jusqu'à la ville de Cantor, à la recherche de connexions entre les régions aurifères du Sénégal et du haut Niger, le comptoir de Tombouctou et les routes sahariennes qui débouchent au Maroc.
Entre deux expéditions, Diogo Gomes occupe des fonctions d'administrateur, comme celle de trésorier de la ville de Sintra, ou de magistrat. Il a laissé un des premiers témoignages des expéditions d'Henri le Navigateur sous la forme d'un texte intitulé "De prima inuetione Guinee".
Source : Wikipedia
Le palais présidentiel, résidence officielle du président de la République du Cap-Vert.
Il a été construit à la fin du 19 ème siècle pour le gouverneur portugais.
Le Quartel Jaime Mota a été construit en 1826. C'est l'un des plus anciens de la ville, de style colonial.
Son nom actuel rend hommage à Jaime Mota, un guérillero cap-verdien, militant du PAICV,
qui fut tué en Guinée portugaise.
On descend vers la mer, vers la plage de Gamboa.
La Praia da Gamboa, elle n'est pas recommandée pour la baignade.
Elle est le site du dernier festival musical de l'île, qui a lieu une fois par an.
Les meilleures plages de la ville sont Praia Prainha et Quebra Canela, toutes deux proches du quartier de Prainha.
Encore un escalier...
On a marché jusqu'au phare qui se trouve sur la Ponta Temerosa, la pointe sud de l'île.
On est à environ 3.5 km au sud-est de la ville.
Le phare a été construit en 1881 et il a pris le nom de Maria Pia de Savoie, princesse de la maison italienne de Savoie, qui en 1862 a épousé le roi D. Luís du Portugal (1838-1889). L'une des dernières reines portugaises.
C'est une tour octogonale, avec galerie et lanterne, de 21 m de hauteur bâtie à côté d'une maison d'un étage. L'édifice est peint en blanc.
Il émet, à une hauteur focale de 25 m, deux éclats blancs par période de six secondes. Sa portée nominale est de 15 milles marins (environ 28 km).
Jorge, le gardien qui parle le Français, nous a fait monter (moyennant le "cadeau"...).
Il nous raconte qu'il est chaque année invité à l'ambassade de France au 14 Juillet.
On a ensuite marché jusqu'à la plage préférée des habitants de Praia, Quebra Canela qui se trouve au-delà du phare.
C'est la plage où ils vont se baigner. Il y a peu de vagues. Encore pas mal à marcher...
Et on est rentré en bus, le n° 8. 40 centimes. C'est la seule fois qu'on a eu l'occasion de prendre le bus à Praia.
Simplement vous dire qu’on a marché 15 km et demi, et qu’après une nuit où j'ai dormi 4 hres, je n’en pouvais plus.
Mon compagnon de voyage est un sportif... presque de haut niveau. Moi pas.
Bon, Praia ne m'a a pas laissé un souvenir impérissable. J'ai trouvé la ville pas très belle.
Le soir je n’ai pas eu la force de ressortir avec Yann et pourtant on avait dégotté un endroit sympa où il devait y avoir un concert gratuit de musique traditionnelle instrumentale. Mais vraiment j’ai pas pu.
Je suis allée dîner à l’hôtel. J'étais seule sur la terrasse, pas très drôle. J'ai mangé une grosse tranche de thon frais accompagnée de riz, et en plus... des frites... Et une Strela, la bière d’ici. Strela c'est le mot en créole pour Estrela (étoile). Une bière blonde légère. C’était pas extra et quand même cher, 13 euros. Mais ce sont les prix des restaurants ici.