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SANTIAGO

DE PRAIA À TARRAFAL

Samedi 23 Février 2019



Ce matin on prend possession de notre voiture de location, louée auprès de notre Hotel Cesária (50€ par jour).
Cela nous revient à 50 euros chacun pour les deux jours. Ce qui va nous permettre de découvrir l'île en dehors de Praia.
On va dormir deux nuits au nord, à Tarrafal.


Il nous faut cadrer tous nos vols !

Mais on n'est pas encore parti ! Ce matin Yann me dit qu'il a regardé sur Internet les vols d'île en île (car jusqu'à présent de France on n'a acheté que le vol Binter entre Praia et Mindelo afin de sécuriser notre... Carnaval !) et que c'était "chaud" !
Il faut s'en occuper immédiatement.

Moi je pense qu'il vaudrait mieux aller dans une agence, qui a probablement plus de facilités d'accès à toutes les possibilités de vol, et qui serait "professionnelle". Nous demandons conseil à l'hôtel. On nous indique l'agence avec laquelle l'hôtel travaille. Il y a même un gars de l'hôtel qui nous accompagne à pied pour que nous n'errions pas en vain.


Multiviagens
Av. Cidade de Lisboa
Fazenda - Praia
Tel : (+238) 261 17 80


On a décidé ensemble d'un circuit entre les îles. Mais en effet c'est "chaud". On ne peut pas faire exactement ce qu'on souhaitait because pas de place sur les vols qu'on souhaitait... La fille de l'agence arrive à nous cadrer tout ça.
On y a passé la matinée.


En route pour le nord

Allez, maintenant on peut partir découvrir l'île de Santiago. Pour aller jusqu'à Tarrafal, il faut traverser le centre de l'île et emprunter la route des hauts plateaux. Il est déjà presque 13 hres ! On n'a comme toute carte que la carte du guide Petit Futé, mais ça a été très suffisant. On a Maps.me dans le téléphone.

Nous partons en direction de la ville d'Assomada située dans la partie centrale de l'ile de Santiago.
La route du centre est super goudronnée et entretenue.

L'île de Santiago possède le plus long réseau routier du pays. La longueur totale des routes principales est de 679,63 km. 363,23 km sont des routes nationales. 313,40 km des routes régionales.

L'autoroute principale est celle qui relie Praia à Tarrafal via Assomada.

La plupart des routes et des rues de l'île du Cap-Vert sont pavées de galets taillés dans le basalte local. La récente aide internationale a permis d’asphalter de nombreuses routes sur l’île, y compris l’ensemble de l’autoroute entre Praia et Tarrafal.





Rui Vaz

Nous avons bifurqué sur la gauche pour aller voir Rui Vaz, bien avant Assomada.
A la sortie de São Domingos (18 km de Praia), c'est une route en pavés qui se présente, typique des routes capverdiennes en dehors des grandes voies qui ont été goudronnées. Ça roule très bien.

Cette route mène au Mont Tchota (1050m). On peut faire de nombreuses randonnées. Mais on n'en fera pas...

Il y a un hébergement touristique à Rui Vaz, l’hôtel Quinta da Montanha.
Des Capverdiens, nombreux, en groupe, y étaient attablés.
Nous nous y arrêtons pour prendre un cafezinho, dehors. Le panorama est magnifique.


Notre voiture








Ah quel bon café !


On continue la route, et on cherche le jardin botanique qui est mentionné dans le guide.

Visite (rapide) du Jardin Botanique de São Jorge das Orgões

Première route à gauche après le village (un panneau l'indique). Ouvert de 9 h à 18 h. Entrée gratuite.
Ce jardin botanique pilote, grâce à un microclimat, réunit 110 essences végétales dont 10% appartiennent
à des espèces rares et menacées. Bon, pas très passionnant le jardin.







La petite église de São Jorge das Orgões


La route remonte vers le nord et laisse apparaître sur la droite le village de Picos.
Un village perché sur l'arête de la montagne.
Mais on ratera l'embranchement pour y aller, qui se trouve "avant" Assomada.





Assomada et son marché

La route plonge vers le plateau d’Assomada, la zone la plus fertile de l’île.
La ville d'Assomada est la plus grande ville au centre de l'île, un centre économique et commercial qui connait une forte croissance. Elle est en pleine expansion, mais pas terrible comme ville à ce que j'ai vu en la traversant...

C'est bien écrit Assomada, mais... "Somada"... c'est en Créole.

On veut s'y arrêter parce que Assomada abrite le plus grand marché de l'ile de Santiago.
Un marché à l’africaine comme on dit, chaque mercredi et chaque samedi. Et nous sommes samedi !

On est arrivé tard, pas loin de 18 hres, mais on avait demandé avant de partir si le marché n'avait lieu
que le matin comme le disait le guide du Petit Futé, et on nous avait dit que non, toute la journée.
J'ai bien aimé ce marché.

Sur les étals ou à même le sol, une grande variété de fruits et de légumes d’origine européenne,
ou tropicale : papayes, mangues, bananes, manioc, taro, igname, patate douce.





Il y a aussi à Assomada un buste d'Amílcar Cabral (leader révolutionnaire assassiné par la police politique de Lisbonne)... Pas vu. La maison qui a vu grandir Amílcar Cabral et qui se trouve à Achada Falcão au nord d'Assomada... pas vue.


Route d'Assomada à Tarrafal - Traversée de la Serra Malagueta

Entre Assomada et Tarrafal, la route monte à travers la montagne jusqu’à la Serra Malagueta (1 064 m), un massif montagneux d'origine volcanique, et traverse des paysages très beaux.

Le vent souffle fort, très fort. A un moment on s'est arrêté juste l'instant de prendre une photo et la voiture s'est mise à descendre toute seule. Yann s'est précipité pour mettre le frein à main. On tenait difficilement debout pour prendre la photo.

VIDÉO

©PlaneteJoce

On continue la route








Chão Bom

On est à 2 km avant Tarrafal. Ce pénitencier a été édifié en 1936 pour recevoir des prisonniers de
droit commun rejetés des prisons classiques sur le continent portugais et des prisonniers politiques.
Il se visite. Il est tard et le site est fermé...
On y reviendra demain, on nous a dit que c'était ouvert le dimanche.






Arrivée à Tarrafal

On avait réservé par téléphone, la veille, dans un hôtel, au pif, trouvé dans le guide du Petit Futé. L'hôtel Sol Marina.
Quand on est arrivé en face, on a fait grise mine. Un aspect assez délabré. On s'est pointé comme si rien n'était, et on a demandé s'il y avait de la place. Une femme est descendue et nous a dit que c'était complet.

Bon, on a vu à côté un autre hôtel, et on est entré voir. On a visité, et les chambres étaient, même si elles étaient simples, bien plus potables, et propres. On a pris. On a ensuite décommandé l''hôtel Sol Marina par téléphone. C'était mon boulot, je parle le portugais... Qu'est-ce que je me suis fait engueulée au téléphone !


Hotel Cachoeira


Hotel Cachoeira
Rua da Prefeitura
Tel : (+238) 266 12 72
2700 CVE négocié à (25 €) la single (grand lit)
Petit dej inclus sur la terrasse
(panorama magnifique)
Je l'ai trouvé par la suite en ligne : ICI




Une seule mésaventure : on m'avait assuré qu'il y avait l'eau chaude à la douche. Et j'ai pas eu d'eau chaude à la douche !
C'est Yann qui m'a donné l'explication ensuite : les robinets étaient inversés, lui s'en était rendu compte.
Moi, je n'ai pas pensé à ça ! Mais correcte la salle de bain.

Dîner

Il était tard. On a fait un tour de village rapide pour trouver un restaurant. Il y en a plusieurs. On pensait choisir cette petite gargote bien locale et sympatique, mais il n'y avait plus de thon, pour moi, et le badejo (mérou en français) entier, dont il faut enlever les arêtes, très peu pour moi. On est donc parti chercher un autre endroit.

On a fini par choisir un restaurant, un peu touristique certes, (je crois que c'est le "Alto Mira" mentionné dans le Guide, et tenu par un occidental) où l'on dîne dans un patio très agréable et calme. La spécialité c'est... les pizzas, mais il y a aussi du poisson. J'ai mangé une brochette de poisson avec des frites. Mais avant... la caipirinha...



DIAPORAMA

La route de Praia à Tarrafal

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