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SANTIAGO

RETOUR À PRAIA

De Tarrafal à Praia


Lundi 25 Février 2019

On a pris cette fois-ci la route de l'Est. Direction CALHETA. A un moment j'ai eu la nécessité d'aller aux toilettes. Pas de solution à l'horizon. Mais ce n'est pas ce qui me décourage, j'ai l'habitude. J'ai vu quelques maisons. J'ai demandé à Yann d'arrêter la voiture. J'ai demandé à un gars qui était assis sur le trottoir où je pouvais aller aux toilettes, est-ce que je pouvais aller aux toilettes dans sa maison ? Il me dit que dans sa maison c'est "sujo"... sale. je lui dis que ça ne fait rien, même si c'est un trou... Il acquiesce.

Je traverse la petite maison. D'abord un salon avec sofa, très bien. On me dit d'aller au fond. Ce que je perçois des pièces c'est surtout la saleté. Les toilettes, oh ce n'était pas un trou, mais une vraie toilette, mais pas de chasse d'eau, et même pas un bac avec un seau d'eau. Je me suis rendue compte en entrant dans cette maison qui avait un salon, une table, des chaises, très bien, du grand problème : l'hygiène !

Sur la route, des travaux... Que de poussière !





Mésaventure

Un peu avant d'arriver à Calheta, nous sommes arrêtés par des policiers. On n'était pas en infraction car ils ont aussi arrêté la voiture qui nous précèdait. Des vérifications de routine. Documents du véhicule, permis de conduire... C'est là que Yann me lance à voix basse... "J'ai oublié mon sac à Tarrafal". Je n'y ai pas cru d'abord, il blague tellement tout le temps.

Mais c'était vrai !!! Nous avions lui et moi laissé nos "valeurs" comme on dit, au coffre de l'hôtel. Moi dès le petit déjeuner terminé j'étais allée rechercher mes documents et mon argent au coffre à la réception. Lui, il a oublié. Donc il n'avait pas son permis de conduire... Heureusement il avait une photo de son permis de conduire dans son téléphone qu'il a présenté aux policiers et ça a passé.

Mais obligés de retourner à Tarrafal...

La fille à la réception de l'hôtel à Tarrafal, elle s'en était rendue compte une fois qu'on ait été parti...

Suite à cet évènement, dès que je suis arrivée à Praia j'ai photographié tous mes billets de vols intérieurs, mon passeport... Mais je l'avais déjà dans Dropbox.

J'ai téléphoné à l'hôtel Cesária de Praia pour dire que nous aurions à cause de cela un peu de retard pour rendre la voiture de location, qu'on arriverait vers les 13 hres au lieu de midi.

On a repris cette route jusqu'à Calheta mais ensuite on a décidé de prendre la route la plus directe. On s'est même égaré en se trouvant obligé de pénétrer dans un village, et on en trouvait pas la sortie. On a surplombé de belles plages et de belles couleurs de la mer mais pas le temps de prendre des photos.

A Praia

L'entrée dans Praia n'a pas posé de problème. Avec Maps.Me, et on connaissait quand même un peu le quartier. On a rendu la voiture à 13h15 à peu près. Notre retard n'a pas posé de problème, elles ont été sympa à l'hôtel. C'est vrai aussi que lorsque samedi quand on est parti on n'était pas parti avant 13 hres...

Je n'ai pas bougé de l'hôtel.


Dîner

Le soir je suis restée à l'hôtel. J'ai mangé sur la petite terrasse de derrière sur la rue, des pâtes à la façon du "Chef"... "Pimentadas" m'avait-on dit. Mais alors, oui, elles étaient vraiment "pimentadas".






A Praia - Visite des musées

Mardi 26 Février 2019

On a notre vol pour Mindelo aujourd'hui, mais en fin de soirée. On a toute la journée pour faire quelque chose.
Direction le Platô. On va faire les musées. C'est à dire "deux" musées, c'est ce qu'il y a à Praia.
On arrive comme dab par le Quintal da Musica.



Le musée ethnologique

Il est petit. Il présente un aperçu des arts et cultures capverdiens.
Entrée : 2 euros, comme tous les musées.
Bof !















On cherche un endroit pour déjeuner sur le Platô. Ça se révèle assez compliqué.




Le Monument Amílcar Cabral

C'est la personnalité politique la plus connue du Cap-Vert. (12 septembre 1924 – 20 janvier 1973). Il fait l'objet d'une véritable vénération populaire. Leader révolutionnaire de la Guinée portugaise, assassiné à Conakry, capitale d’exil de son mouvement, par la police politique portugaise. Il fut le fondateur du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, PAIGC (Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde) qui amena à l'indépendance ces deux états colonisés par le Portugal.


Amílcar Lopes da Costa Cabral (12 septembre 1924 - 20 janvier 1973).
Abel Djassi de son pseudonyme. Il est né en 1924 dans ce qui allait devenir la Guinée Bissau. Il était Capverdien par ses parents.

Il est mort assassiné par des personnes de son camp en 1973 sans avoir vu l'indépendance.



On est descendu vers la mer par les escaliers pour chercher un endroit où manger, en bas.





Les magnifiques escaliers colorés de Praia


On a pris cette horrible avenue qui longe la mer, horrible parce qu'elle est très bruyante avec beaucoup de circulation.
On est repassé devant l'ambassade du Brésil. J'en ai profité pour reprendre quelques photos.











0n est remonté sur le Platô... (on n'a toujours pas trouver un endroit pour manger...).







On a fini dans un truc de bouffe dégueulasse, où je n'ai mangé qu'un cornet
de frites avec une bière !

Le musée archéologique

Chã d'Areira
Rua de CV Telecom


C'est à gauche au fond de la cour. Pas si facile à trouver. Il faut franchir la grille.

Il est consacré aux découvertes subaquatiques dans l'archipel.
Résultats aussi de nombreux naufrages.







Simão Manuel Alves Juliano (1824 -1856)

Il est écrit :

Natural de Santo Antão, assim que boa parte do povo cap-verdiano optou por desbravar novas passagens e foi no Brasil que encontrou a oportunidade de trabalhar como marinheiro no navio "Pernamboucana".

Em uma de suas viagens do Rio Grande do Sul para o Rio de Janeiro, o navio enfrentou uma forte tempestade, acabando por naufragar na costa de Santa Catarina. Simão conseguiu a si próprio e a mais treze vidas, entre elas duas crianças que haviam-se desgarrado da mãe durante o naufrágio.

Seu ato heroico ficou conhecido em todo o Brasil, onde recebeu numerosas homenagens, incluindo uma medalha entregue pessoalmente por Sua majestade Dom Pedro II.

O episódio também contribuiu para impulsionar o debate sobre o movimento abolicionista no Brasil.

Para homenagear esse precursor dos laços de fraternidade entre Brasil e Cabo Verde, a Embaixada do Brasil comissionou ao duo cearense de arte urbana "Acidum Project" a produção de um mural que abordasse a historia do heroico ato.

O mural foi pintado nos anos 2016 e 2017 e batizado de "A virtude não tem cor", em alusão ao poema que circulou na imprensa brasileira na época para celebrar a gesta de Simão "Salvador".