Mon hôtel JOUR 1 - Le marché de la gare JOUR 2 - Ao Manao JOUR 3 JOUR 4 JOUR 5 - Le musée de Prachuap
JOUR 5 - Le marché du week-end JOUR 6 - Quel froid ! JOUR 7 - Wat Koh Lak JOUR 7 - La fête du dimanche soir
JOUR 8 - Le City Pillar JOUR 9 JOUR 10 - Ao Manao JOUR 11 - Ao Manao JOUR 11 - Les illuminations de fin d'année
JOUR 12 - Raté le War Museum JOUR 13 JOUR 14 - Changement d'hôtel JOUR 14 - Le passage de l'année JOUR 15
Mardi 19 Décembre 2023
J'ai à nouveau bien dormi. Je n'utilise pas la clim la nuit, mais j'ouvre une fenêtre pour dormir, l'unique qui est ouvrable d'ailleurs.
Il fait bon pour dormir, c'est génial un endroit où la température est chaude le jour mais agréable la nuit. Sais pas, de l'ordre de 27° dehors.
Les rideaux n'obscurcissent pas complètement et donc le lever du soleil me réveille.
J'étais réveillée à 6h 15, oui moi ! J'ai jeté un coup d'œil par la fenêtre, il y avait déjà des personnes thaïes qui étaient dehors.
Moi j'ai mis mon masque pour les yeux et je me suis bien rendormie... jusqu'à 8h30.
Pour dire que je reprends des horaires correctes et qu'est-ce que j'en suis contente.
C'est d'un calme !
Préparation de mon café...
(Et j'ai retrouvé mon gobelet vert ! que je préfère parce qu'il a une anse pour le tenir en main et qu'il ne risque pas de s'éclater en morceaux par l'eau bouillante, comme un verre en verre...).
Je commence par manger une partie de mes quartiers de jack fruit. Puis l'autre gâteau acheté hier.
Celui-là j'aime moins, (c'est celui a droite sur la photo). C'est une espèce de beignet fourré avec une
espèce de confiture gélatinée. J'ai mieux aimé l'autre à base de riz je pense (celui à gauche).
J'ai lavé hier soir dans le lavabo t-shirts et sous vêtements, mais ce matin ce n'est pas sec. Cela ne sèche pas comme à Bangkok où en une nuit mon linge était sec et prêt à être re-porté. Il fait bien moins chaud qu'à Bangkok, et ça, c'est super.
A la réception de mon hôtel, je parle avec un autre client de l’hôtel. Il est Allemand, et c’est un sénior… pour être correct. Mais un sénior qui porte une montre connectée Apple à son iPhone, et qui répond au téléphone à sa montre. Bref il me dit avoir passé six semaines déjà à Prachuap, et qu’il reste encore à peu près pareil, six semaines. Il me dit qu'il y a beaucoup de retraités à Prachuap parce que la vie n’y est pas chère. Ça, c’est vrai, je ne dépense presque rien par jour pour me nourrir…
Mais je n’ai pas encore croisé un seul jeune backpacker routard. Que des… anciens… des vieux, quoi ! L’autre année il y en avait des jeunes. Mais aussi, c’était en février que j'y étais...
Je dois dire aussi qu’il y a beaucoup d’Allemands à Prachuap, je l’avais déjà remarqué l’autre année. C’est une petite communauté qui s’est formée, ils se retrouvent, d'année en année, ils boivent des bières le soir ensemble… Bon je préfère que ce soit des Allemands que des Russes ou des Chinois ! Pas de Russes ici, c’est trop bon marché pour eux !
Je voudrais bien aller à Ao Manao. Ao Manao c'est là où il y a la plage, là où on peut se baigner... Je vois la mer par la fenêtre de ma chambre et il y a encore des vagues. Je pense que la mer est en train de monter car hier soir, quand je me suis couchée elle était plus calme. Elle doit être calme à marée basse et très agitée à marée haute comme c'était hier après midi. Il va falloir que je m'adapte.
Et le hic, c'est que moi je n'arrive pas à décoller de l'hôtel en matinée, ce n’est pas mon rythme le matin comme c'est celui de certaines de mes copines... Moi j'aime trainer quand je me réveille.
Le matin je commence par regarder ce que les amis m'ont écrit via les réseaux, je commence à rédiger sur mon blog le récit de la journée qui commence (et puis comme cela je sais aussi quel jour on est, parce que sinon, je n'en ai aucune idée). Je regarde ce qu'il y a de nouveau sur les groupes Facebook sur la Thaïlande auxquels je suis abonnée, je fais des recherches sur Internet...
Et entre midi et 15 hres il fait très, très chaud, le soleil tape fort, j'ai pu m'en rendre compte hier. Ce n'est pas idéal pour faire 3 km à pied en plein cagnard pour aller jusqu'à la plage...
A suivre donc, la journée ne fait que commencer, et je me considère pas tout à fait en "voyage crapahute" mais en vacances, à prendre mon temps, et savourer une autre vie.
Oh la la, il y a encore des grosses vagues, je ne vais pas pouvoir aller jusqu'à la plage ! Il y a du vent dehors, je le vois bien, si ça rafraîchit la température ça c'est bien, mais ça agite aussi beaucoup la mer.
J’avais quand même en tête d’aller prendre la sensation de la mer à Ao Manao. Il y’a tellement longtemps que je ne suis pas allée sur une plage, et que je n’ai pas senti l’air de la mer sur ma peau.
Il fait chaud pour marcher. Il ne faut pas oublier que moi je vais à Ao Manao à pied, 3 km pour aller et 3 km pour revenir. En plein soleil de début d’après-midi, c’est pas évident.
A midi je suis allée donc avant à la recherche d’un restau. Je prends l’habitude de manger le midi au restaurant et le soir de grignoter dans ma chambre. Le service est trop long le soir dans les restaurants quand on est seule. Pas envie d’attendre seule à ma table, les yeux au ciel, d’être servie alors que tous les couples sont servis plus vite que moi.
Je me suis arrêtée à celui qui fait le coin avec la petite ruelle perpendiculaire, en fait c’est le premier restau que l’on m’avait indiqué à mon premier séjour. Beaucoup de ceux qui séjournent à Prachuap y vont. Mais je suis assez déçue par la réponse de la femme quand je demande un fried rice, il n’est pas au menu, il n’y a que du "stired fried rice", et ça je n’en veux pas, c’est trop gras. Le fried rice pour moi c’est le premier test que je fais d’un restaurant pour juger s’il est bon ou pas.
Le comportement de la femme ne me plait pas, les plats sur la carte ne me plaisent pas. Je me dis tout de suite, ça c’est un restaurant pour touristes. D’ailleurs il y en a des occidentaux à des tables. Je m’en vais.
Je me dirige vers le temple, le Wat Koh Lak, car lors de mon précédent séjour, j’avais trouvé deux petits restaus dont l’un face au temple pratiquement et l'autre plus loin en descendant. Je trouve tout de suite celui qui est face au temple, je crois le reconnaître. Et là bien sûr aucun étranger, que des Thaïs. Je demande pareil "fried rice kai", "tao rai ?" (combien)... 50 bahts… Ok. Et je m’assieds.
Et j’attends, et j’attends… Il n’y a qu’une femme qui cuisine et une deuxième qui termine les plats en ajoutant un œuf dessus, et qui les sert à la table. Le piment qui cuit me fait tousser, et pas moi seulement, les Thaïs aux autres tables toussent aussi. Il n’y a pas énormément de monde, mais la femme est en train de cuisiner une dizaine de plats pour des take-away.
Et moi….. J’avoue que j’en ai marre d’attendre, et je l’ai montré. La femme me dit oui oui, enfin me fait comprendre parce que son anglais n’existe pas. Et je suis servie.
On me sert un gobelet d’eau et de glaçons, c’est normal je n’ai pas commandé de boisson, et je bois. J’ai entière confiance dans les Thaïs pour ce qui est de servir une eau qui est une eau potable (la drinkable water).
Bon c’est correct mais ce n’est pas le meilleur fried rice que j’ai mangé. Je pense que le restau où je suis allée hier midi juste en face de l'avion exposé à l'entrée de Wing 5, était bien meilleur. Et j’y retournerai, sauf que… il est un peu plus loin, je voulais en tester d’autres.
Au moment de payer, la femme me demande en quelques mots, comme elle peut, si je n’étais pas là avant. En effet je lui dis, je suis venue il y a longtemps, il y a 6 ans…
Je me suis rendue compte que même si je suis sortie avec mon maillot de bain sur moi, et avec mon paréo dans mon sac, ainsi que des protections solaires, mon chapeau et tout et tout… j’ai oublié ma petite bouteille d’eau dans mon thermo. Il est hors de question d'entreprendre la marche vers Ao Manao sans avoir de l’eau avec moi, je dois donc retourner à l’hôtel.
Retour à l’hôtel, et je repars. Il est 13h30 à peu près.
Je rappelle que la plage qui longe la ville d ePrachuap est insalubre, impropre à la baignade, et que la plage là où l'on peut se baigner, celle qui est propre et propice à la baignade, elle se trouve... à 3 (ou 4) km au sud de la ville. En général les gens y vont en voiture ou à moto, voire à bicyclette. Mais moi comme je ne sais prien conduire de tout cela, j'y vais... à pied. Ce n'est pas la porte à côté, quand même.
La plage Ao Manao est sous la garde des Forces Aériennes de Thaïlande (Thai Royal Air Force).
Elle fait partie d'une base militaire de l’aviation thaïlandaise qui s'appelle "Wing 5".
L'Histoire
Lors de la la Seconde Guerre mondiale, en 1941, le gouvernement thaïlandais promit oralement aux Japonais de leur laisser le passage sur son territoire pour faciliter l’attaque prévue par le Japon sur la Malaisie, les Thailandais voyant alors le Japon comme gagnant et préférant s’en faire un allié.
L’Empire du Japon était en pourparlers avec le Royaume de Thaïlande depuis des mois afin d’obtenir ce droit de passage nécessaire à l’opération, mais la Thaïlande tardait à donner sa réponse, et le Japon décida de passer en force sur le territoire thaïlandais afin de pouvoir passer en Malaisie.
C’est à Prachuap Khiri Khan le 8 décembre 1941, qu’eut lieu une bataille célèbre dans le pays, contre la base nommée Wing 5, car les Thaïs y étaient peu nombreux. Les Thais résistèrent vaillamment pendant 33 heures, jusqu’à ce que l’ordre de cessez le feu provenant de Bangkok, confirmât l’accord finalement passée entre la Thaïlande et le Japon.
Prachuap Khiri Khan a été l'un des sept points d'entrée des troupes japonaises.
Cette base aérienne militaire est toujours active et il y a un centre de formation.
Pour traverser la base aérienne et accéder à la plage, on doit, nous les étrangers, remplir et signer un registre à l'entrée.
Les photos ne sont autorisées officiellement que sur l’espace plage. Oui, mais, il n'y a personne
Il fait encore bien chaud. Je me dirige vers le portique d’entrée, le check-point, et une voiture s’arrête, une femme au volant me propose de m’emmener. C’est pas de refus… plusieurs fois cela m’était arrivé autrefois que l’on me prenne comme ça, souvent en tuk-tuk. On me prend en stop alors que je ne fais pas de stop, je marche seule, c'est tout.
Je monte. On s’arrête devant le check-point car le militaire il a bien vu en regardant dans la voiture que j’ai la tête d’une étrangère. J’ai l’habitude, il faut inscrire son n° de passeport, nom, nationalité, où on va… dans le registre.
J’étais entrée dans la voiture sur un siège au fond de la voiture, et je ne trouvais pas que c’était très sympa pour la femme qui m’avait prise à bord, je propose donc de m’assoir près d'elle, et elle me dit non, de rester au fond. Je trouve ça bizarre....
On roule, elle me demande Beach ?… ben oui ! Où irait donc une étrangère qui marche seule vers Ao Manao !
Sur le chemin je vois un homme qui marche seul en direction opposée, vers Prachuap, je me dis youpi, je ne suis pas là seule à marcher !
Au bout d’un moment ma conductrice me passe sa carte de visite ! Ah !... elle est un taxi ! Je lui demande où elle se trouve dans Prachuap, elle me dit qu’elle est sur la highway, à la station des bus, qu’elle peut m’emmener là où je veux. Elle m’a racolée quoi ! Elle m’a prise à bord pour me proposer ses services de taxi...
Je lui demande où elle va.. elle me répond n’importe où, là devant… Bizarre...
On arrive au niveau de l’hôtel de luxe qui est au début de la plage, enfin de luxe c'est beaucoup dire… Je lui dis que me déposer au niveau des dauphins (c'est une sculpture), là où il est écrit "I love Prachuap", ce serait bien. Mais elle m’arrête avant, là où il y a les tables de pique-nique où s’installent en général les Thaïs. C’est très bien, je sais où je me trouve. Merci, au-revoir.
Incroyable, la mer est tellement haute qu’il n’y a plus de plage ! Évidemment il n’y a personne sur les tables de pique-nique.
Et, il n’y a personne sur la plage !
Et là je comprends pourquoi elle ne ma pas déposée plus loin. La mer a recouvert la plage,
on ne peut pas marcher via le sable, comme je le faisais toujours.
Que faire ? Je décide de marcher par la route pour revenir vers le début de la plage.
J’arrive au niveau de l’hôtel (de luxe...). C’est complètement vide.
Je traverse l'hôtel et je vois que là où il y a le petit muret qui sépare l’hôtel de la plage,
il y a encore un petit espace de sable, un tout petit espace de plage.
Il y a beaucoup de vent.
Je m'assois sur ce petit muret et je profite du paysage, du soleil, enfin il y a beaucoup de vent,
et je n’enlève pas mon t-shirt. Rien à faire d’autre que de prendre des photos de ce qui est
devant moi, et des selfies de moi en souvenir. Il n’y a absolument personne autour de moi.
J’ai vu un Thaï qui est entré dans l’eau, et bien qu’il n’avait que de l’eau jusqu’aux jambes, il a essayé quelques brasses, sans y arriver. Il était accompagné de deux femmes thaïes. Ensuite ils se sont dirigés vers l’hôtel et y sont entrés, peut-être y séjournaient-ils.
Vers 15h30 j’ai bien remarqué que la mer commençait à se retirer. J’ai essayé moi aussi, quand même, d’y mettre les pieds, même les chevilles. L’eau était délicieuse, tiède. Rien que ça, ça m’a fait du bien.
Le soleil a commencé à chauffer doucement, et ça m’a fait un bien fou. J’ai retiré mon t-shirt, puis carrément j’ai réussi à rester en maillot de bain quelques instant. Le vent était un peu tombé.
16 hres déjà. C’est à ce moment-là que j’avais envie de rester, la chaleur était tellement agréable. Je suis donc quand même restée un bon moment à regarder la mer, et en… ne me baignant pas… mais j’étais contente, et j’étais bien.
Je me suis donnée encore quelques minutes de plus, je sais que je calcule qu'il me faut une heure pour rentrer à pied, et la nuit elle tombe à 18 hres, pas envie de me trouver sur le chemin avec la nuit tombée. Cela ne m’est d’ailleurs jamais arrivé.
Je suis partie à 16h 25. La balade est très belle, je l’ai toujours adorée. Les 3 km, c’est pas énorme, énorme. Le problème c’est que pour y aller le soleil tape trop fort, et moi étant à pied je ne peux pas y aller en partant de Prachuap à 16 hres comme ceux qui y vont à moto…
La bande rose sur les deux côtés c'est la partie de la route réservée aux cyclistes.
C'est là où je marche, mais à vrai dire il n'y a aucun espace réservé pour les "marcheurs" !.
Ça ce sont les joueurs de golf.
Oui, car il y a un vaste terrain de golf au beau milieu de la base militaire.
J’ai pris cette photo à la va-vite et de loin, pour montrer la fameuse piste d’atterrissage d’avions
que l’on traverse à un moment. Bon, il n'y a plus d'avions qui décollent ni atterrissent, c'était
pendant la guerre... On la voit dans le fond de cette photo, perpendiculaire à ma route où je marche.
Pourquoi je photographie de loin ? Parce que j’ai vu qu’il y a une bizarre tour rouge au loin qui pourrait être une tour de surveillance militaire, et que lorsqu’on s'approche de la piste par l’autre sens, en venant de Prachuap, il y a un logo avec un appareil photo barré, interdit de photographier. A mon précédent séjour, il y avait là une guérite avec un militaire en faction. Cette année la guérite est toujours là, mais plus de militaire en surveillance.
Là c’est une plaque commémorative de je ne sais pas de quoi.
J’avais cherché déjà à traduire sur Google, mais je ne suis arrivée à rien.
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de voitures qui circulaient sur cette route, beaucoup
plus que la dernière fois que je l'avais empruntée en 2018.
Ils ont placé pas mal de dos d’ânes aussi sur cette route.
Une voiture s’est arrêtée et m’a fait signe de monter. Je n’en avais pas très envie car à cette heure-ci le paysage est magnifique le long de cette route et j’avais envie d’en profiter.
Mais je me suis approchée, et, la femme au volant me dit "je vous ai emmenée à l’aller"… Je ne l’avais même pas reconnue. Je lui ai répondu "thank you, I prefer go on walking", et j’ai rajouté "I dont take taxis !". C’est qu’en fait elle parcourt cette route à la recherche de… clients ! Et moi ça ne me plait pas du tout.
Et j'ai continué à pied.
Je suis fait doubler à deux reprises par des cyclistes, des étrangers comme moi, âgés.
En vélo ils vont quand même plus vite que moi… Mais je n’ai vu personne marcher à pied.
Voilà la fameuse tour rouge dont je vous parlais. Drôle de bâtiment quand même.
Çà, c’était les maisons où logeaient les militaires.
Je ne sais pas à quoi elles servent aujourd’hui.
Ça sent la sortie. C’est bien indiqué qu’au prochain croisement il faudra aller vers la gauche,
car vers la droite, ça je sais, la route va vers l’endroit où se trouvent les singes langur.
Voilà le croisement des deux routes.
Cette photo, est-ce la photo du couronnement du roi actuel Rama X !
Quand j’y étais avant, il y avait là la photo du roi Bhumibol, son père.
Un vestige de l'Histoire.
J’ai mis 35 minutes à pied depuis l’hôtel de luxe au début de Ao Manao jusqu'ici, et en marchant vraiment lentement. C’est pas énorme du tout. Je suis partie à 16h25 et il est 17 hres. C’est vrai que lorsque l’on va jusqu’aux dauphins ça fait une trotte en plus, et que de la sortie du check-up jusqu'à mon hôtel ça fait encore une trotte. Quand on parle de 45 mn, c’est pas faux, et moi je compte en général qu’il me faut une heure pour rentrer pour éviter de me trouver à la nuit tombée.
Le gars assis à droite sur la photo, sous le kiosque, sous la tente, c'est le militaire qui a pour fonction de vous faire remplir le cahier des entrées, passeport, nom, hôtel, destination...
Bon voyage...
Cela m’a toujours fait rire de voir cette inscription à beaucoup d’endroits en Thaïlande
Je ne suis pas rentrée tout de suite. Je voulais aller me trouver… des gâteaux. Oui j’ai envie de gâteaux, pas envie de manger du fried rice ou du curry pimenté midi et soir, j’aime bien grignoter le soir avec une bière.
J’ai pris la grande rue principale qui monte vers le centre de Prachuap, la Salacheep Road, celle où il y a le plus de boutiques, de supermarchés, le 7/11, les banques. Je voudrais ne pas avoir à aller jusqu’au marché de la gare, c’est loin, j’en ai déjà plein dans les jambes… Mais je ne trouve pas de boutique de gâteaux. Donc je continue jusqu’au marché… à la recherche de "mon" marchand du gâteau, le gâteau que j’ai beaucoup aimé hier, celui à base de riz. Je le trouve, il est loin au bout de la rangée. Je reconnais aussi mes vendeuses de fruits à qui j'ai acheté hier. J’ai un peu mieux des repères maintenant dans ce marché.
Il n’est que 17 hres et quelque, la nuit va bientôt arriver, mais il fait encore visible, et ce soir je reconnais parfaitement mon chemin pour rentrer et les trois rues parallèles. Oui il n’y en a pas mille, il y a trois rues parallèles. La plus fréquentée, au milieu, moi je l'appelle la « Cheap! », oui ! Elle s'appelle en vrai "Salacheep".
Sur le chemin, je ne peux m’empêcher de photographier… ça !
Je suis passée devant le supermarché Lotus, et j’ai acheté des chips. On ne me comprenait pas quand je dis "chips", je ne me souvenais plus du nom… Il ne faut pas demander des chips mais des "Lay", le nom de la marque. C’est exactement comme au Cap Vert.
Au supermarché Lotus, on ne parle pas l’anglais, pas facile de me faire comprendre, car je n’avais pas mon téléphone traducteur Google sur moi, quand je vais à la plage je prends mon ancien smartphone comme appareil photo, il n’y a pas de carte SIM dedans, donc pas d’internet, donc pas de traducteur.
J’ai trouvé aussi de la bière. Comme ça pas besoin de passer au 7/11.
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Les fameux gâteaux locaux que j’avais trouvés à nouveau au marché. ![]() |
Ce soir mon visage piquetait, c’est bon signe, c’est que j’ai pris un petit peu de soleil et que l’air de la mer m’a fait beaucoup de bien. Même si je n’ai pu que y mettre les pieds.
Et bien sûr, sous mes yeux ce magnifique panorama sur la mer depuis ma fenêtre.