Mercredi 24 Avril 2002
J’ai dormi comme une masse. Et ce matin, après avoir pris mon café, je me suis recouchée, et n’arrive pas à sortir de mon lit. Le soleil est là, comme d’habitude. Vers 10h 45, je descends à la piscine. J’ai beaucoup, beaucoup nagé. L’eau était même un peu plus fraîche, à cette heure plus matinale. Je ne suis remontée qu’à 12h 45.
À 13 hres, j’ai faim, et grignote mon reste de fromage.
Quinze minutes plus tard Fabrice m’appelle : beaucoup de boulot, pas beaucoup de temps pour déjeuner. Son collègue, Martin est à Colombo avec les clients Espagnols, et lui, doit rester à l’usine. Il ne peux pas venir déjeuner avant 14h 30.
On va chez “Bijou” manger une “chief salad“ comme hier.
Et à 15h 30, je suis de nouveau à la clim, au frais, dans mon lit, à lire.
Vers 18 hres il y a eu un coucher de soleil superbe. La boule rouge du soleil était énorme, et je l’ai vue, petit à petit, d’enfoncer dans la mer. Et ça va vite !
Et puis, les nuages ont gagné petit à petit du terrain en venant de l’intérieur des terres, et les corbeaux se sont mis à croasser. Et, c'est exactement quand le soleil a tout juste disparu dans la mer, et que seul, le ciel était encore un peu rougeoyant, qu’un bruit, comme un passage de voiture a attiré mon attention ! C’était le bruit de la pluie sur les tuiles des maisons. À 18h 45 exactement. La pluie a attendu que le soleil se soit couché pour arroser la Terre. Il n’a fait que pleuvoir. Pas d’orage. À 19h 15, c’était presque fini.
Je reste ensuite dans le noir de mon balcon, à regarder le ciel, la mer presqu’invisible dans l’obscurité, et l’ombre des deux grands palmiers qui sont sous mes yeux. Cette maison est la maison de mes rêves (avec en plus, une piscine !). Le ciel, la mer, les palmiers... C’est cette vue dont j'ai toujours rêvée, avec de magnifiques couchers de soleil. J’aime cette rue où il n’y a que des vélos qui passent, ou des tuk tuk, et les gens qui habitent autour de nous, enfin, une vie sans le bruit des voitures.
Fabrice arrive vers 20h 15 et on va dîner au centre de Negombo, dans la rue principale, dans un restaurant, à première vue pas terrible (une odeur de friture et le générateur de l’autre côté de la rue qui fait un bruit d’enfer). Il y a une coupure d’électricité tous les soirs de 21h à 23h, alors, les générateurs, on y a droit partout.
On nous place alors dans un coin plus retiré, avec un ventilo sur pied axé en plein sur moi ! J'en mange mes cheveux !
On a mangé quelque chose qui nous a changé un peu : des crêpes ! des vraies, de farine de blé, très fines, et recouvertes de petits bouts de légumes (et du fromage en plus, pour moi), très, très bien épicées, et c’était très bon. On a bu trois bières Lion à nous deux ce soir. Un record, et j’étais un peu sonnée.